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Ancienneté vs performance : archaïsme américain, modernité française ?

« Outre-Atlantique, un employé fidèle à son entreprise a plus de chances de voir son salaire évoluer que celui qui change fréquemment d’employeur. En France, la tendance est davantage à récompenser la performance. »

Le Figaro relayait hier une étude menée par un professeur à la Stanford Graduate School of Business (USA), qui montre que « passer frénétiquement d’une entreprise à une autre » pénalise la progression professionnelle.  Parmi 50 000 employés de la Silicon Valley, ceux qui ont une expérience de 5 ans dans la même entreprise ont vu leurs salaires augmenter de 8% par an en moyenne, contre seulement 5% pour les employés plus « volatils ». Il n’y aurait donc pas que les recruteurs qui voient la « bougeotte » d’un mauvais oeil.

En revanche, la prime à l’ancienneté ne serait plus une tendance dominante en France, où l’on préfèrerait de plus en plus se focaliser sur la performance. Ce qui n’est pas forcément si différent dans les faits, puisque « la performance peut également être une conséquence de l’ancienneté » : une étude a en effet montré les liens entre performance et expérience sur un poste.

Moralité : à l’heure où les compétences sont le moteur de la croissance, fidéliser les salariés qui présentent le plus de potentiel ou occupent des postes stratégiques est particulièrement déterminant de la réussite d’une entreprise. Surtout que le vieillissement et la pénurie de Talents, c’est maintenant.

>>> L’article du Figaro

 

> Image de Une par TarValanion sur Flickr sous licence CC

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