« Plusieurs études nord-américaines ont évalué le coût du turnover : un départ fait perdre à l’entreprise entre la moitié du salaire annuel du démissionnaire (par exemple une assistante marketing) et trois fois ce salaire (un commercial qui part avec ses clients). »
Mais les enjeux ne sont pas uniquement financiers, souligne le Journal du Net dans un article. Benjamin Chaminade explique (liens ajoutés par l’Atelier de l’Emploi) :
« La perte de savoir-faire pour l’entreprise et le gain correspondant pour sa concurrence ne sont pas négligeables. Tout comme l’enjeu démographique qui commence à se ressentir à travers la pénurie de talents naissante. »
Dans les PME, la fidélisation serait « une question de survie : un départ rapporté à dix salariés peut être catastrophique. Pour autant, pas question de viser un turnover zéro et de fidéliser n’importe qui, n’importe quand et à n’importe quel prix. » Car il existe aussi un « effet bocal » qui nuirait à la performance. Ainsi, il conviendrait de « porter ses efforts de fidélisation sur les collaborateurs qui ont le plus de potentiel ou bien sur ceux qui, d’une façon ou d’une autre, sont stratégiques pour l’entreprise. »