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Semaine de l’emploi #35 – Twitter, mon beau Twitter, dis-moi où travailler

Samedi-Dimanche – You are watching Big Brother

 

 
Facebook CIA

 

Paranoïaques depuis l’affaire Prism ? Besnoit Fechner liste pour vous les (rares) moyens de contourner les géants Google, Facebook ou Microsoft susceptibles de vous espionner. Pas inutile au travail, lorsque l’on sait que les mails, loin de disparaître, seront au coeur de l’entreprise 2.0.

Comment faire d’une position de faiblesse un atout ? Devenez vous-mêmes Big Brother, conseille Job 2.0, dont le tutoriel explique comment retrouver l’adresse mail d’un recruteur sur Viadeo et LinkedIn.

Lundi – Pour trouver un emploi, tu twitteras

Le grand retour de la vie privée dans le processus de recrutement ? Slate se replonge sur les questions posées aux femmes lors d’un entretien d’embauche, dans les années 60 : au menu, état civil détaillé, nombre d’enfants à charge, bonnes manières, propreté ou encore mesure des responsabilités ménagères…

Anachronique ? 50 ans plus tard, la vie privée des femmes comme des hommes serait revenue, affichage sur les réseaux sociaux oblige, au centre du jeu…

 
Ça fait peur ? Cela signifierait aussi qu’un candidat absent des réseaux sociaux ferait peur au recruteur, qui n’aurait pas accès à l’identité (au moins numérique) du candidat. Rassurons-nous avec Emmanuel Vivier, pour qui « il est dommage de fermer des portes à un candidat sous prétexte qu’il ne tweete pas ». Ouf ! Mais, car il y a un mais, pour certains métiers, « il n’est pas nécessaire de le pénaliser » uniquement s’il  « peut justifier son choix » et « possède, par exemple, une chaîne YouTube intéressante« .

 

Reste que Twitter, canal direct de recherche d’emploi, n’est pas la panacée : outil contreproductif au travail…

 
… ou mauvais aiguilleur de recherche d’emploi.

 

 

Mardi – Recherche expert LOLcat

Cat Video Technologist

Cette annonce (véridique) est-elle un bon des indicateurs des nouveaux métiers auxquels nous devons nous préparer à exercer à l’avenir ?  Sinon, il y a aussi le référentiel des métiers en émergence de l’APEC.

Mercredi – Courage, fuyons !

 

 
Les chambres de commerce et d’industrie française à l’étranger vous poussent, elles, à regarder hors de France, en Suisse, au Mexique ou en Turquie, en fonction des métiers les plus porteurs localement. Les dynamiques globales sont à connaître : d’après le Baromètre des perspectives d’emploi pour le prochain trimestre, publié cette semaine, ce sont Taïwan, le Brésil et le Panama qui forment le top 3 des pays aux intentions d’embauche les plus optimistes, loin des prévisions négatives en France.

 

Soldes nets d'emploi

Visionner l’ensemble des résultats (pdf), secteur par secteur.

Jeudi – Les jeunes veulent-ils seulement faire quelque chose de cool ?

 

 
Big Brother, le retour. Cette fois-ci, ce sont les jeunes qui en sont la cible, Melty proposant, algorithmes à l’appui, de déterminer « ce que veulent les jeunes ». Mais au fond, qu’attendent vraiment les jeunes de l’emploi ? « Get Paid, Get Fit and make something cool ! », nous disaient les hackers : une philosophie qui se retrouve chez beaucoup de jeunes de la fameuse « génération Y », qui place, pour Amandine Brugière, « la recherche du développement personnel » avant tout.

 

Doux utopistes ? Les Gen Y sont aussi « moins enchantés et plus réalistes », nuance Emmanuel Vaillant, qui leur prête aussi cette quête de sens. Une jeunesse « en verve », pour reprendre le slogan du blog du même Emmanuel Vaillant, « ZEP » (« Zone d’Expression Prioritaire »)…

… et qui se lève quand même tôt ? Thomas Deligny, cadre, vient notamment expliquer à des jeunes de ZEP (les « vraies »), dans le cadre de formations inédites, que « se coucher tôt, c’est bon pour le cerveau » : de l’importance, au-delà des compétences, du « savoir-être ». C’est aussi le secret de la réussite des jeunes d’origine asiatique, selon Le Figaro, qui a enquêté sur cette étonnante question et d’après qui « les parents [de jeunes asiatiques] contrôlent plus le temps devant la télévision, les horaires du coucher ».

Vendredi – Désigner, c’est gagner

Et si la loi pour la sécurisation de l’emploi, validée cette semaine par le Conseil constitutionnel, était « proprement révolutionnaire, dans la mesure où elle introduit une rupture majeure dans la logique à l’oeuvre dans le paysage social français depuis près de 150 ans » ? Pour Eric Verhaeghe, cette révolution repose sur les clauses de désignation, mesure qui, de fait, proclame « la liberté de l’entreprise de choisir l’assureur qui couvre les risques de ses salariés ».

Bon week-end !

 

 

 

> Crédit image : Bubba’s Bag of Photos

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