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L’essor du management de transition

« Longtemps réservé aux cols bleus, l’intérim touche aujourd’hui les cadres et les cadres supérieurs. Motivés par le salaire et l’intérêt de missions souvent attractives, ceux-ci apportent un dynamisme et des compétences certains, d’autant que le gros des troupes est constitué de seniors expérimentés au savoir-faire reconnu, et de jeunes managers à l’ambition affirmée. Les risques, en confiant une tâche stratégique à un salarié extérieur à l’entreprise, sont donc faibles. »

C’est ainsi que le Le Nouvel Economiste présente son analyse de l’essor du « management de transition », poussé par « les crises successives et une meilleure organisation de la filière. »

En effet, avec la sortie de crise et la reprise de nombreux projets, la demande de ces experts en missions ponctuelles pourrait augmenter.

Car dans un contexte de concurrence exacerbée et alors que les cycles de vie des produits s’accélèrent, les grands groupes doivent prendre très rapidement des décisions stratégiques. Comme ils ne disposent pas toujours en interne des experts capables de à bien les évolutions, ils font appel à des « managers de transition ».

Les avantages de cette formule, selon les dirigeants interrogés par une étude de l’Ifop :

  • « bénéficier de l’expertise d’un manager confirmé » (54 %) ;
  • « répondre rapidement à l’urgence d’une situation » (29 %) ;
  • « mettre en œuvre un projet complexe » (24 %).

Théoriquement, le manager de transition, expert confirmé tous terrains et remarquablement organisé ne présente que des avantages pour les entreprises. Il reste pourtant encore assez rare : 80 % des dirigeants interrogés n’ont jamais eu recours à leurs services et, parmi ces derniers, les 3/4 (74 %) n’envisagent pas d’y faire appel un jour.

>>> Lire l’article du Nouvel Economiste

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