L’enquête Emploi-salaires de l’INSEE vient de paraître et est déjà très commentée. On relève notamment :
- La France aurait pu perdre bien plus que 400.000 emplois dans la crise, souligne Europe1.fr, si les entreprises n’avaient pas qui indique que « joué sur deux leviers : la réduction des heures supplémentaires, et le recours au chômage partiel ».
Par ailleurs, si les jeunes en ont été les principales victimes (leur « le taux de chômage a augmenté entre 2 et 3 fois plus que celui de l’ensemble des salariés »), « ils sont les premiers aujourd’hui à profiter du reflux ».
- Dans le même sens que le premier point précédent, boursier.com met en exergue le fait que « les fortes baisses de l’emploi intérimaire rencontrées en 2008-2009 ont amorti le choc conjoncturel et ont permis à la partie la plus stable de l’emploi de moins ressentir la crise« . Ainsi, la France a réagi sur le même mode que l’Allemagne avec le labor hoarding.
On peut aussi relever que « les emplois flexibles sont également à l’origine du redémarrage du marché du travail », comme l’Atelier de l’emploi le notait à l’occasion de la publication du baromêtre Prisme-Emploi.
Comme l’avance l’éditorialiste Jean-François Pécresse dans Les Echos, on peut donc considérer que « la flexibilité [est] une valeur sûre ».
- Les Echos se focalisent par ailleurs sur la recomposition de l’emploi en Europe (dans un article réservé aux abonnés). Citons ici la tendance majeure : un emploi plus qualifié et plus féminin.
Toujours en matière de conjoncture, la publication par le cabinet Markit de son « indice composite PMI », qui reflète l’activité à la fois dans l’industrie et dans les services, révèle un véritable rebond, qui a été assez largement commenté. L’Expansion.com, par exemple, relève notamment l’information majeure : la croissance de l’activité française se trouve « au plus haut depuis 2000 [grâce à] la très bonne santé des affaires dans le secteur des services« .
>>> Téléchargez ici l’enquête emploi-salaires de l’INSEE