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[Infographie du mercredi] Les entreprises flirtent avec le télétravail

Le télétravail permet de concilier au mieux la vie privée et la vie professionnelle, tout en soutenant la performance des salariés. Il est aussi une source d’économies non négligeables. Le Tour de France du télétravail a réalisé la première enquête française d’envergure sur le sujet depuis 2006. En 7 ans, les choses ont bien changé.

La France rattrape son retard !

Premier enseignement de cette enquête (pdf) : le « retard français » en matière de télétravail tient plutôt du mytheprès d’un actif sur cinq (16,7%) travaille hors les murs de l’entreprise – soit plus de 4 millions de Français. Et le travail à distance ne se cantonne pas aux freelances et indépendants : près des deux tiers (65%) des télétravailleurs sont salariés.

Tiers lieuxPropulsée par le progrès technologique, la mobilité du travail amène les organisations à se transformer, les DRH n’ignorent plus l’importance de cet aspect dans la gestion des ressources humaines.

Aujourd’hui, le télétravail s’exerce avant tout chez soi (79,2%), bien plus que dans les « tiers lieux » que sont les espaces publics (cafés wifi, lounges, etc.) et professionnels (télécentres, espaces de coworking, centres d’affaires, etc.). Ce qui n’empêche pas la France d’être le 6ème pays le plus avancé du monde en matière de coworking. Le Tour de France a dénombré plus de 150 télécentres et espaces de coworking disséminés sur le territoire.

L’essayer, c’est l’adopter

Les dirigeants d’entreprises sont d’abord sceptiques (78%) : la conception traditionnelle du « lieu de travail » reste assez profondément ancrée. Le premier préjugé négatif vis-à-vis du télétravail porte sur l’efficacité : quand on travaille de chez soi, on travaille moins (bien). Comme les autres, cet a priori ne résiste cependant pas à l’usage : 59% des dirigeants ayant pratiqué le télétravail sont convaincus de son efficacité.

Freins au télétravail

Il y a tout à gagner à télétravailler

Et ils ont raison ! Plus de 80% des personnes interrogées se disent plus efficaces, plus concentrées, moins fatiguées et moins stressés grâce au travail à distance : le télétravail c’est non seulement la productivité, c’est aussi la santé !

Malgré ces avantages et son entrée récente dans le Code du travail, le télétravail reste souvent confiné dans une zone « grise » : pour plus des deux tiers de ceux qui le pratiquent, il n’est pas formalisé, pas organisé. Et il reste assez épisodique : pour la majorité, il ne s’agit que d’un ou deux jours par mois. On est encore loin de cette entreprise américaine qui interdit à ses salariés de venir au bureau le mercredi.

Sur le marché mondial des talents dont le freelance sera bientôt une figure dominante et qui verra la mobilité exploser, la compétitivité des entreprises dépendra de leur capacité à leur donner tous les moyens de leur épanouissement. Elles en prennent manifestement conscience : près de la moitié (48%) des entreprises du CAC 40 se sont engagées à proposer des accords de télétravail à leurs salariés pour mieux l’organiser. Une manière de lutter contre les excès (surcharges et sur-sollicitations issues de la connexion permanente, inégalités de traitements entre travailleurs « présents » et télétravailleurs, etc.), notamment liés au fait que le temps passé à travailler devient souvent invisible lorsqu’on est déconnecté du « lieu de travail » … ? Une nécessité, aussi, pour assurer la sécurité des données… Quoi qu’il en soit, cette démarche répond aux attentes de la société numérique : les trois quarts (73%) des salariés qui n’en ont pas encore eu l’occasion souhaitent connaître le télétravail.

L’infographie intégrale

La suite : « La confiance et le management par objectifs, piliers du télétravail » : entretien avec Xavier de Mazenod, fondateur de ZeVillage.

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