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La #FranceQuiVient… entreprend !

ÉVÈNEMENT. La France a des choses à dire, à faire, à créer ! Jeudi 8 octobre, la Fondation ManpowerGroup célèbre « La France Qui Vient ». Eduquer, entreprendre, connecter, innover… Six grands thèmes seront traités lors de cette journée exceptionnelle. L'Atelier de l'Emploi vous en donne un avant-goût.

A l'occasion de "La France Qui Vient", de nombreuses personnalités issues du monde de l'entreprise et de sphères associatives et artistiques échangeront et débattront autour de six thématiques-clés : éduquer, entreprendre, créer, connecter, innover et vivre ensemble. N'hésitez pas à réagir dès maintenant sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FranceQuiVient et à vous inscrire à l'évènement !

Pour le deuxième thème de cette journée "Entreprendre", les invités de la "France qui Vient" débattront des grandes transformations à l’œuvre dans les entreprises. Digitalisation, évolution des compétences, management du changement, le numérique bouleverse l'entreprise et induit de nouvelles façons de travailler. Tour d'horizon avec les invités de la #FranceQuiVient

Alain Roumilhac « Savoir s’adapter dans un monde et un environnement qui changent vite est une force »

Président de Manpower Group France @ManpowerGroupFR

Alain Roumilhac - ManpowerGroup

Le numérique… et l'humain ! Voici les mots qui viennent en premier pour présenter Alain Roumilhac, ingénieur de formation, qui a passé plus de vingt ans chez IBM Global Services France où il a occupé différentes fonctions jusqu’à en devenir le Vice-président. Chez Osiatis, une SSII française de 3000 collaborateurs leader sur son marché, il occupe les fonctions de directeur général exécutif pendant quatre ans avant de rejoindre Manpower Group France en 2011 pour mener sa diversification en tant que Président de Experis et de ManpowerGroup Solutions pour l’Europe du Sud. En 2012, Alain Roumilhac en devient le Président. Fort de son expérience du numérique, il fait entrer ManpowerGroup France dans l'ère du digital.

« Toutes les entreprises sont aujourd’hui appelées à devenir des tech companies », constate le président de Manpower Group France. Une transformation qui ne s'improvise pas. Car les entreprises innovantes sont celles qui souffrent le plus de l’inadéquation entre offre et demande de travail, « une inadéquation qui grève leur développement technologique et hypothèque leur croissance économique… Il est urgent de les soutenir et d’inventer avec elles un modèle de formation opérationnel, simple et efficace, au service de la transition numérique de notre économie ». Associer la direction des RH, dès le départ, à la stratégie de l’entreprise, savoir entreprendre le changement et conserver l'agilité d'entreprise de plus petite taille, c’est ainsi qu’Alain Roumilhac envisage la transformation des entreprises. Le moyen ? "Traduire les évolutions stratégiques en évolution de compétences".

Face à ces enjeux, les grands opérateurs RH comme ManpowerGroup peuvent co-construire la croissance de PME et d'ETI qui mésestiment souvent l'importance de la stratégie de recrutement. Selon la CCI Paris-Ile-de-France, 63% des PME ne disposent pas de collaborateurs en charge des fonctions RH capables d’identifier les bons profils. En conséquence, elles font souvent face à d'importantes difficultés de recrutement, en particulier sur les profils techniques. Un défi très sensible pour les startups du digital.

Lire aussi : Transformation de l'entreprise : sans les RH, point de salut ?

CNf00V5WwAAUq0I.jpg-largeGérald Karsenti « Pousser les jeunes générations à créer des entreprises, c'est contribuer à la création d'emploi et à la croissance des PME, c'est vital ! »

Président-directeur général d’Hewlett-Packard France @GeraldKarsenti

KarsentiSpécialiste du management, du leadership et de la transformation des entreprises, Gérald Karsenti enseigne à HEC depuis 2007. Auteur de nombreux ouvrages sur ces sujets, ce diplômé de l’IEP passé par les bancs d’HEC et d’Oxford partage ses analyses sur son blog. Après 17 ans chez IBM et un passage chez Cap Gemini Sogeti, il rejoint HP en 2007 en tant que Vice-président et Directeur Général des ventes de l’activité Enterprise Business puis devient Président-directeur général d’Hewlett-Packard France en 2011.

"Le digital dans l'entreprise est un enjeu majeur : si les français sont adeptes du numérique, les entreprises sont à la traine et rencontrent un véritable problème de leadership", analyse le dirigeant d'HP France. L'exemple du secteur hôtelier est frappant : il est à la fois concurrencé par AirBnB mais aussi par booking.com, une concurrence qui entraîne tout à la fois une diminution de chiffre d'affaires et la perte du contact client. Certaines entreprises anticipencette révolution. Le plan développé par le groupe Accor en est un bon exemple.

Le digital n'est pas qu'un problème technologique : il faut opérer un véritablement changement de culture d'entreprise. C’est un leitmotiv que l’on retrouve sur le blog de Gérald Karsenti. Favoriser les synergies entre les générations, développer la dimension multiculturelle des entreprises et y garantir la parité, sont autant des enjeux que des opportunités, sources d'innovation. Un changement de culture qui passe également par l'ouverture de l'entreprise sur son écosystème. HP développe ainsi le programme HP START-UP, pour soutenir et accélérer le développement des start-up innovantes françaises. Une rencontre vertueuse entre le géant de l'IT et ces jeunes pousses qui en bénéficiant de l'expérience et du savoir-faire d'HP, lui insuffle en retour un véritable "esprit start-up".

Lire aussi Entreprise et transformation numérique : impossible est-il français ?

Alizée Lozach'hmeur : "Nous croyons en une nouvelle génération d'entrepreneurs capables de déployer le potentiel des technologies pour résoudre les problèmes sociaux et environnementaux à grande échelle"

Associée au sein de la communauté MakeSense et présidente du SenseCube   –@AlizLoz

alizée-lozach'hmeurDiplômée d’HEC Paris en Entrepreneuriat et SocialBusiness, Alizée Lozach'hmeur est passée chez Nomadéis, Ubifrance et le Comptoir de l'Innovation, un fonds d’investissement social où elle organise notamment l'évènement international Impact2. Administratrice de la communauté MakeSense, elle lance l’accélérateur SenseCube, pour accélérer le développement de cette nouvelle génération d’entrepreneurs sociaux.

"Selon moi, une bonne idée d’entreprise, a fortiori d’entreprise sociale, part du constat d’un problème réel et de la recherche d’une solution nouvelle et efficace à ce problème. " explique Alizée Lozach'hmeur. Cette approche pragmatique, elle la diffuse aux entrepreneurs sociaux et aux contributeurs de MakeSense avec une idée simple : mettre un peu de common sense dans la résolution de problèmes collectifs. "Nous croyons dans la puissance de nouveaux modèles de startups sociales, utilisant les technologies digitales pour mobiliser les communautés locales et atteindre un impact pertinent à large échelle."

"SenseCube est un programme d’accélération destiné à de jeunes entrepreneurs sociaux innovants […] Pendant 6 mois, nous les accompagnons sur le prototypage de leur concept et de leur service social ou environnemental, puis sur la mobilisation de leurs premières communautés leur permettant de se répliquer." L’idée du SenseCube est née lorsqu'Alizée Lozach'hmeur est en stage au Comptoir de l’Innovation. Elle y découvre que de plus en plus d’investisseurs sont intéressés par l’entrepreneuriat social mais que peu de projets atteignent la taille critique suffisante pour recevoir ces fonds. SenseCube est né, dans l'idée de soutenir les entrepreneurs sociaux en phase de lancement.

Alexandre Azoulay "Quand nous avons signé notre premier contrat, nous n'avions ni appareil, ni autorisation de voler… Nous avons dû nous lancer en deux mois !"

Entrepreneur en série et investisseur, Associé aux écoles Epitech et 42, Managing Partner SGH Capital

alexandre-azoulaySerial entrepreneur avec une solide expérience du marketing, Alexandre Azoulay est diplômé de HEC, Sciences Po Paris et de l’Université de Harvard (MBA). Rien que ça ! Co-fondateur de plusieurs sociétés innovantes comme le leader français du pressing écologique (SequoiaPressing), la première compagnie de Taxijet d'Europe (Wijet) ou encore des dispositifs photovoltaïques innovante (Superdome), Alexandre Azoulay a levé plus de 127 millions d'euros en investissement early stage. Et ça ne s'arrête pas là : Alexandre Azoulay étant aussi un investisseur très actif du côté… des États-Unis.

C'est au beau milieu de la grande crise de l'aérien qu'Alexandre Azoulay et son copilote, Corentin Denoeud, ont fondé Wijet, un projet  qui ne s'est pas lancé sans turbulences : "Quand nous avons signé notre premier contrat – il s'agissait de transporter le DJ Laurent Wolf dans toute l'Europe pour sa tournée de l'été 2009 – nous n'avions ni appareil, ni autorisation de voler… Nous avons dû nous lancer en deux mois!"

Après avoir essuyé plusieurs refus, les deux compères ont réussi à trouver des investisseurs – et pas n'importe lesquels, puisqu'ils ont réussi à lever plusieurs millions d'euros auprès de propriétaires et d'usagers de jets privés, dont un certain Xavier Niel…  Comme à chaque fois, ils partagent leur expériences, fautes à éviter et conseils de réussite : "Le plus important, c'est d'inspirer confiance, se faire un nom en s'associant à des partenaires prestigieux […] sans oublier de soigner les détails !"

Stéphan GUINCHARD : "Les champions cachés sont des entreprises qui innovent, qui embauchent et qui croissent !"

Associé chez Ixens, Conseil en développement d’entreprise – @StGuinchard

0a35af4Diplômé de l’École Polytechnique et titulaire d un MBA de la London Business School, Stéphan Guinchard débute sa carrière en Sales & Marketing et en Business Development dans l'équipement automobile chez Osram puis Niles, chargé de la création puis du développement de la filiale européenne de Niles, consultant chez Simon Kucher & Partners (2006) puis au sein de PricewaterhouseCoopers, il est associé au sein du cabinet de conseil Ixens depuis 2014.

Il est spécialiste de ces « leaders de marché méconnus du grand public », ces entreprises de niche, souvent des ETI (entreprises de taille intermédiaire) ou PME, ultra-spécialisées et tournées vers l'export. Figures de l'économie allemande et de son Mittelstand, elles sont des succès spectaculaires de développement, malheureusement plus rares ou moins célébrées en France.

Mais au-delà du modèle de dynamisme, ce sont aussi des exemples, rarement identifiés car inhabituels, d'une certaine "excellence managériale", en termes de "vision, autofinancement, croissance ou pérennité de l'actionnariat". Son ouvrage « Les Champions Cachés du XXIe Siècle : Stratégies à Succès », a reçu le prix des élèves HEC de la Fondation ManpowerGroup pour l'emploi en 2013.

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