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La #FranceQuiVient… éduque !

ÉVÈNEMENT. Le jeudi 8 octobre, la Fondation ManpowerGroup célèbre « La France Qui Vient ». A cette occasion, 6 grands thèmes seront traités à travers de débats et de prises de paroles. L'Atelier de l'Emploi vous en donne un avant-goût.

La journée "La France qui vient" rassemblera en un même lieu bon nombre de ceux qui font la France d’aujourd’hui et de demain. Ces grands témoins débattront autour de 6 grands thèmes : éduquer, entreprendre, créer, connecter, innover & vivre-ensemble. N'hésitez pas à réagir dès maintenant sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FranceQuiVient, à vous abonner à @FranceQuiVient et à vous inscrire !

Aujourd'hui, l'Atelier de l'Emploi vous propose de commencer par penser la disruption et l'innovation dans l'éducation : que ce soit par les voies traditionnelles ou celles, plus surprenantes, des nouveaux itinéraires éducatifs qui apparaissent grâce au numérique. Tour d'horizon avec les invités de la #FranceQuiVient

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Emmanuel Davidenkoff : "Le numérique transcende notre système éducatif pour le meilleur comme le pire"

Directeur de la Rédaction de l'Etudiant@davidenkoff

EMMANUEL DAVIDENKOFFJournaliste et auteur de Tsunami numérique sélectionné pour la 20e édition du prix littéraire de la Fondation ManpowerGroup – HEC, ce spécialiste de l’éducation livre son analyse sur l’enseignement et la transformation numérique. Passé par France Info et l’Echo Républicain, membre fondateur du Labo des histoires, il est directeur de la rédaction de l’Etudiant.

“Le numérique transcende notre système éducatif pour le meilleur comme le pire”, expliquait récemment Emmanuel Davidenkoff à l’Atelier de l’Emploi. C’est donc un véritable projet politique, dont les enjeux mériteraient un vrai débat public. Car le numérique entraîne une irréversible recomposition de l’école et de l’enseignement. A nous donc de décider quelle école dessiner pour faire face aux réalités de demain. Contrairement aux idées reçues, le numérique ne permettra pas de mieux enseigner. Et ce sont bien les professeurs qui restent au centre du système d’éducation, à eux de “s’approprier les nouveaux outils et apprendre à en tirer parti”, souligne l’expert en éducation.

Pas de défaitisme à l’horizon, la France est bien placée dans la course à l’innovation : réputation des établissements, développement des MOOCs, mises à disposition de ressources pédagogiques gratuites en accès libre sont déjà des stratégies gagnantes développées par les établissements français. Pour autant, la libération d’énergies doit être soutenue et continue, et… à tous les niveaux, dans cette accélération de l’innovation et de l’internationalisation de l’éducation.

Nicolas Sadirac – "Vous ne travaillerez plus jamais comme avant"

Directeur de l'Ecole 42

atelier-emploi-personnalite-fqv-2Ingénieur de formation, passé sur les bancs de Stanford et d’HEC, ce surdoué des systèmes informatiques met très vite son expérience à profit dans l’enseignement de l’informatique. En 1999, il crée et dirige l’EPITECH où il ouvre notamment la Web@cademy, un programme qui forme chaque année une soixantaine de jeunes en décrochage scolaire au développement Web. En 2013, il cofonde l’Ecole 42 avec Xavier Niel, une école dédiée à la programmation et aux métiers techniques du numérique.

"Les entreprises du secteur du numérique ne trouvent pas les ressources humaines qu'elles cherchent dans le domaine de la programmation et du réseau. C'est une grosse pénurie : il manque 100 000 informaticiens en France !", analyse Nicolas Sadirac pour expliquer l'urgence pénurique. Alors que beaucoup de potentiels se forment hors du système traditionnel, comment fabriquer un processus pour aller chercher les talents ignorés, et les ramener vers le numérique ? Tel est le constat fait par Xavier Niel et de Nicolas Sadirac, lorsqu'ils ont lancé l'un des projets les plus disruptifs du secteur de la communication depuis des années : l’Ecole 42, une école d’un type nouveau, ouverte à tous, et sortant du modèle classique d'apprentissage descendant.

Ni profs, ni cours, ni diplôme : "Le modèle éducatif classique, occidental, est un système de reproduction du même modèle, nous, nous sommes dans un système de développement personnel du talent de chaque étudiant – et le travail collaboratif", a-t-il expliqué lors du forum Osons la France. Pari réussi, puisque 100 % des jeunes de la première session ont trouvé du travail à la fin de leur cursus alors que, au départ, 40 % n’avaient pas le bac. Une véritable révolution du système éducatif français qui ne demande qu'à se poursuivre : "Nous pouvons agrandir les promotions, mais il va nous falloir plus de chaises", conclut Nicolas Sadirac.

CNf00V5WwAAUq0I.jpg-largeDavid Abiker : "C'est quoi le poids du cartable au temps des MOOCs ?"

Journaliste à Europe 1, au Figaro et Cadremploi – @davidabiker

4668820630_ed3aa867f5_bNumérique, entreprise, leadership et éducation…. David Abiker a développé, tout au long de son parcours atypique, une réelle appétence pour ces questions. Auteur, enseignant et journaliste prolifique, passé par le conseil en communication, Dircom et DRH dans une autre vie, ce touche-à-tout s’est autant illustré à la radio ou la télé que dans ses nombreux ouvrages, notamment les deux premiers tomes d'une trilogie sur l'homme moderne. Connu pour son verbe et son humour, il a été chroniqueur dans la matinale de France Inter et à Arrêt sur Images et collabore régulièrement aux sites Cadremploi, aux magazines Code d'Accès, Femme Actuelle, Marie-Claire, Médias et Nouvel Obs Paris Ile-de-France.

"Les plus récentes merveilles, comme l'électricité, le téléphone, les messages sans fil, étonnent plus qu'elles n'instruisent, et sont propres à illustrer ce mot célèbre, que l'homme peut plus qu'il ne sait", explique le philosophe Alain dans ses Propos sur l'Education. C'est vers lui que se tourne le blogueur et animateur David Abiker lorsqu'il doit préparer un débat sur l'avenir de l'éducation et de la formation dans un monde numérique. La rapidité des transformations digitales dépassent notre capacité à les maîtriser – et à les enseigner ?

De débat en débat, David Abiker s'interroge sur le futur du travail, de l'éducation et de la formation en se focalisant sur l'humain et l'infinité de trajectoires que chaque individu suit pour atteindre un épanouissement, y compris par le décrochage face au système traditionnel comme lorsqu'il interviewe d'anciens consultants devenus… humoristes comme Chris Esquerre et Gaspard Proust. Volontiers moqueur, il n'hésite pas à interroger la place des rapports humains dans le numérique avec un ton décalé, issu du web : "Mais alors, comment lève-t-on le doigt dans un MOOC ?"

Bernard Belletante "Au lieu de gérer les rentes académiques, développons les talents pour le monde de demain"

Directeur général EMLYON Busines School – @belletante

bernard-belletante-2Docteur en sciences économiques, Bernard Belletante est devenu en 2014 directeur général d'EMLYON. Auteur de l’ouvrage Education, dernière frontière avant le monde paru aux éditions Eyrolles, il livre, à travers un échange avec Christian Boghos, président de la Fondation ManpowerGroup et directeur de la collection L’instant qui suit, son regard avisé sur les évolutions de l'enseignement.

Mondialisation, numérique et financement de l’enseignement… Voilà les trois ruptures qui viennent bouleverser le système éducatif traditionnel et sa chaîne de valeurs identifiées par Bernard Belletante  Trois ruptures qui nous imposent de totalement repenser le fonctionnement de notre industrie de l’éducation : “La nouvelle chaîne de valeur de l'éducation sera 'compétences – actions – sens' ; c'est dans la mise en dynamique des savoirs et dans l'architecture des compétences que devront donc exceller les entreprises de formation”, assure le directeur général de l’EMLYON.

Face à ces défis, écoles et universités doivent repenser leur valeur, réinventer leur modèle économique et amplifier leur mission pour permettre aux étudiants d'être prêts à "s'adapter à un monde global et numérique", et de franchir "cette dernière frontière avant le monde", pour reprendre le titre de son ouvrage publié début 2015 : "Au lieu de gérer les rentes académiques, développons les talents pour le monde de demain."

Bernard Daugeras : "Les villes sont d'énormes concentrations de population… et de talents : les innovations naissent principalement dans les villes !"

Co-fondateur d'Auriga Partners et spécialisé dans le secteur des sciences du vivant

bernard-daugerasSpécialisé dans le secteur des Sciences du Vivant, Bernard Daugeras a cofondé Auriga Partners et est à l’origine d’investissements comme BioAlliance Pharma (EuroNext : BIO), NicOx (EuroNext : COX) et membre de l’Académie des Technologies. 
Ce chercheur en physique des particules est passé par l’Université d’Orsay, à l’Université de Californie à Berkeley et au CNRS, il a exercé diverses responsabilités au Ministère de l’Industrie et de la Recherche. En étant notamment chargé des relations entre la Recherche et les entreprises ainsi que du transfert de technologie. Il a rejoint Finovelec en 1990 après avoir participé en 1986 à la création de la structure de capital risque du Crédit Lyonnais

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Crédit image : Fondapol – Fondation pour l'innovation politique ; Todd PetrieJeanbaptisteparis / CCBY-SA 2.0

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