L’affirmation relève de l’évidence : un recrutement raté peut coûter très cher à une entreprise. L’infographie de ce jour – réalisée par le site américain Resoomay et publiée par Recruiter.com – met en image les évaluations, faites par différentes études, des conséquences financières – directes et indirectes – d’une embauche malheureuse.
Les chiffres sont édifiants :
- L’addition des coûts d’une embauche, des salaires, de la dégradation de la performance des équipes (par la présence d’un élément « perturbateur »), des indemnités de licenciement, des erreurs, échecs et opportunités manquées aboutirait, pour un cadre moyen, à un coût total de 638 573 euros.
- Le retour sur investissement (ROI) négatif serait de quasiment 300 %.
- Alors que 3/4 des recrutements sont des remplacements, le coût du turn over ne doit pas être négligé : on évalue le prix d’une nouvelle embauche à 44 140 euros – sans même prendre en compte les dépenses de formation.
N’oublions pas non plus qu’il est avéré qu’une trop forte mobilité dégrade la performance individuelle : une étude a montré que 5 ans après une mobilité, le niveau de performance des cadres qui ont changé d’entreprise reste inférieur à celui de leurs homologues qui, eux, sont restés.
- Parmi les salariés qui sont en relation avec leurs managers, clients ou collègues en dehors des heures de bureau, 44% se disent fortement surchargés de travail. L’infographie insiste donc sur ce coût – difficile à évaluer financièrement mais bien réel et potentiellement dévastateur : un recrutement raté pèsera surles autres salariés, qui devront travailler plus pour compenser la moindre productivité. « Lessivés », ceux-ci risquent à terme de vouloir quitter l’entreprise.
De quoi considérer l’externalisation du recrutement comme une option à envisager pour gagner en performance ?
Pour bien souligner l’importance du sujet, l’infographie cite le fondateur de Mc Donald’s :
« La qualité d’une entreprise n’est autre que celle des individus qui la composent ».
Une devise qui n’est pas sans rappeler Jean Bodin et son célèbre « il n’est de richesses que d’Hommes » – souvent cité sans référence à son auteur.