La semaine dernière, The Economist consacrait sa Une et un dossier spécial à la "Troisième Révolution Industrielle" - expression tirée d'un ouvrage de Jérémy Rifkin. Logiquement, l'auteur attire l'attention sur le bouleversement des compétences nécessaires dans cette économie de la création personnalisée, de la "customisation" : de plus en plus sophistiquées, de moins en moins répétitives.
Surtout, cette transformation marquerait la fin des modèles de production de masse, standardisés, et bouleverserait les repères du travail : avec des inventions telles que l'imprimante "3D", les concepts de "lieu de travail" et de "salarié" pourraient devenir obsolètes, la mobilité deviendrait la norme :
« In time, these amazing machines may be able to make almost anything, anywhere-from your garage to an African village ».
Selon l'auteur, par ailleurs, les "délocalisations" perdraient de leur intérêt économique. Ainsi, d'importants mouvements de "relocalisations" seraient à attendre.
L'Atelier de l'Emploi reviendra sur ce sujet.