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Conférence sociale : dernier espoir pour les jeunes avant l’exode ?

[Edit] Notre bilan de la conférence sociale : décevante… et révolutionnaire

Portrait-robot d'un demandeur d'emploi - FTVinfo

Les statistiques de l’Insee (dont FranceTV.info a tiré une infographie) montrent clairement que le risque de chômage, en France, est concentré sur certaines catégories de la population en fonction, surtout, de leur âge et  de leur niveau d’études :

  • L’âge : les jeunes (18-25 ans) sont trois fois plus touchés que les autres tranches d’âge
  • Le niveau d’études : moins il est élevé, plus on s’expose au chômage.

Génération désenchantée

La recherche d'emploi : une épine dans le pied

Les jeunes sont inquiets pour leur avenir, surtout pour leur avenir professionnel : d’après une infographie d’AXA, 60% des 18-29 ans « considèrent la recherche d’un travail comme un souci. »

Face au chômage et à la crise, ils sont désemparés : gérer leur budget ou leurs démarches administratives leur apparaît d’une grande complexité. Même la satisfaction des besoins primaires (se loger, se soigner) n’est plus évidente : les jeunes veulent se protéger en épargnant davantage.

La trainée de poudre d’escampette

Cette préoccupation face à l’emploi et l’argent est révélatrice de leur crainte du chômage et de la précarité, bien plus répandue que dans la moyenne de la population. Et pour cause : alors qu’ils sont 740 000 à arriver sur le marché de l’emploi chaque année, le nombre de demandeurs d’emploi en France ne cesse d’augmenter, atteignant aujourd’hui le nombre record de 3,264 millions d’inscrits à Pôle Emploi en catégorie A (+12% en un an).

Premières victimes de la crise, les jeunes représentent un quart (25,7%) du total des chômeurs : c’est presque trois fois plus que les 25-49 ans (9,1%) et les 50 ans et + (7,2%) ! Un chômage qui, sans grande surprise, croit à mesure que le niveau de diplôme diminue ; mais aujourd’hui, les formations traditionnellement les plus prestigieuses ne sont plus des sésames pour l’emploi – à l’inverse des diplômes les plus professionnalisants. Et quand les jeunes sont en activité, la moitié d’entre eux (55%) sont en contrat temporaire (CDD ou intérim).

Inquiets vis-à-vis de leur avenir sur le sol français, une grande partie d’entre eux rêve alors d’expatriation : 60% des jeunes envisagent de s’installer à l’étranger.

Que propose le gouvernement pour leur donner envie de rester ? Réponse en 7 images, par le Ministère de la Jeunesse.

Livre blanc : « De l’école à l’emploi – Solutions locales à l’inefficacité globale »

Notre veille « accès à l’emploi »

Notre dossier « Jeunesses »

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