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GenY

Young is beautiful : manager la génération Y pour faire fructifier ses talents

Pour les digital natives, et a fortiori les bébés, les magazines sont-ils des iPad qui ne marchent pas ? C’est la question que pose cette vidéo, vue près de 4 millions de fois sur YouTube. Ceux qui sont littéralement « nés à l’heure du digital » bouderaient nécessairement les anciennes technologies… L’idée est contestable, en témoignent les discussions en commentaire de la vidéo, mais les images n’en sont pas moins frappantes. Pour Olaf Swantee, PDG de Everything Everywhere (télécommunications), elles doivent servir de piqûre de rappel : l’arrivée de la génération Y (les personnes nées après 1980, voire 1990) sur le marché du travail « challenge les cultures organisationnelles et les manières de travailler ».

Les digital natives maîtrisent le changement : ils sont nés avec

Quel rapport entre le bébé de la vidéo et le « jeune » dans le monde du travail ? Au-delà de la question technologique (Swantee cite un jeune employé pour qui « le travail est un endroit où on me force à utiliser des vieilles technologies »), l’enjeu est surtout managérial : on ne peut pas manager la génération Y comme une autre.

D’une part, parce que ces jeunes ont des aspirations nouvelles, et souvent mal comprises : Wilma Tesselaar (Right Management) expliquait que « les collaborateurs de la génération Y ont davantage besoin de partager et donner un sens à ce qu’ils font ». Olaf Swantee ne dit pas autre chose : lorsqu’ils sont interrogés sur leurs aspirations de carrière, les Gen Yers n’évoquent pas le salaire comme une priorité.  Flexibilité et sens, eux, sont au sommet de la liste.

D’autre part, parce que le « le rythme du changement qui affecte notre monde – principalement alimenté par notre nouvelle culture connectée et les opportunités qui en découlent – est extraordinaire », et que les digital natives maîtrisent ce changement : ils sont nés avec. Autant exploiter cette maîtrise, dans l’intérêt des managers comme des managés.

« C’est ce que les jeunes veulent, c’est ce dont nous avons tous besoin »

C’est l’appel de Saj-Nicole Joni, qui dirige le Cambridge International Group : « en déchaînant l’intelligence connectée des jeunes du 21ème siècle, gagnez gros ! » Plutôt que de manager la génération Y par le salaire, ou par les opportunités de carrière (de plus en plus ne souhaitent pas devenir « chef », notait récemment Le Monde), il faut prendre au sérieux les jeunes, et leur faire confiance : ils ont « beaucoup plus à apporter dans ce qui compte et apporte de la valeur, l’innovation, la productivité, la stratégie, les résultats, la durabilité ».

Cette génération est équipée, de manière incomparable avec ses aînés, pour « mener l’innovation d’une façon qui n’a jamais été possible avant, parce que c’est la seule à avoir grandi dans le monde de la connection omniprésente ».  Le message de Saj-Nicole Joni est radical, car elle estime que les mutations sont profondes, et qu’elles gagnent à être mieux comprises : nous sommes entrés dans l’ère de l’intelligence connectée, en réseau, et de gigantesques opportunités sont à portée de main, encore faut-il les comprendre et les saisir. « C’est ce que les jeunes veulent, c’est ce qu’ils méritent, c’est ce dont nous avons tous besoin ».

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