Le recrutement en ligne continue sa progression malgré la crise, selon le Monster Index de l’emploi en France : + 3 % au mois d’octobre. A noter :
- l’ingénierie est le secteur le plus dynamique ;
- environnement, architecture et urbanisme : amélioration marquée ;
- les professionnels des services, vendeurs de magasins et de marchés continuent de dominer ;
- l’Île-de-France connaît la plus forte croissance annuelle.
Si les méthodes traditionnelles restent les plus efficaces, le recrutement en ligne va continuer à progresser. En la matière, l’enthousiasme à l’égard des réseaux sociaux est légitime -malgré l’existence d’idées reçues et même si les demandeurs d’emploi n’ont pas encore « le réflexe réseaux sociaux » : aux Etats-Unis, déjà 91% des recruteurs vérifient le profil des candidats sur ces réseaux.
L’infographie ci-dessous montre combien la qualité de votre présence sur ces réseaux devient importante : 68% des recruteurs disent aussi avoir traité favorablement une candidature suite aux informations trouvées sur les réseaux sociaux. Principaux motifs :
- impressions positives sur la personnalité des candidats : 39% ;
- profils qui confirment les compétences : 36% ;
- profils montrant la créativité du candidat : 36% ;
- profils montrant l’habileté à communiquer : 33% ;
- richesse des informations d’un profil : 33% ;
- commentaires positifs venant de tierces personnes : 34% ;
- distinctions reçues par les candidats : 24%.
A l’inverse, 69% des employeurs déclarent avoir rejeté une candidature en raison d’éléments trouvés sur les réseaux sociaux. Parmi les principaux motifs :
- photos « inappropriées » : 11% ;
- commentaires « inappropriés » : 11% ;
- commentaires négatifs sur l’ancien employeur : 11% ;
- carences dans l’expression : 11% ;
- propos discriminatoires : 10% ;
- mensonges sur les qualifications réelles : 13%.
Voici donc quelques conseils pratiques pour que votre présence sur les réseaux sociaux soit prolifique.
- Se familiariser avec les réseaux sociaux avant de les utiliser pour la recherche d’emploi. Car on ne s’adresse pas à un employeur sur Linkedin comme sur Twitter ou Facebook.
- Prendre le temps de remplir ses profils
Si on ouvre un compte, il faut s’y impliquer car les profils qui n’apprennent rien sur les candidats sont inutiles voir contre-productifs. C’est pourquoi il faut détailler ses missions et ses entreprises.
- Dire la vérité sur ses expériences
Sur le web, la visibilité est telle que le moindre mensonge, la moindre omission se repère facilement.
- Distinguer utilisation personnelle et professionnelle
Pour éviter les mauvaises surprises, il faut veiller à toujours garder la maîtrise de ce que l’on veut montrer de soi.
- Se comporter comme il est d’usage sur ces réseaux
Il ne faut pas se contenter de chercher un emploi et de chercher de l’aide dans ce but. Avant cela, il faut « jouer le jeu » : partager ses connaissances et ses contacts, engager des discussions, dialoguer avec des DRH et salariés de son secteur pour se renseigner sur ses métiers…
- Motiver ses demandes de contacts
Chaque invitation doit être personnalisée et argumentée, afin que le recruteur puisse savoir qui le sollicite et ait envie de connaître la personne.
- Ne pas négliger les sites emplois classiques
L’utilisation des réseaux sociaux est juste en train d’émerger chez les recruteurs. A l’inverse, tous les employeurs sont présents sur les « job boards », les sites d’emploi traditionnels.
- Suivre sa « e-réputation » et maîtriser son image sur le web
Le plus simple : faire régulièrement des requêtes Google portant sur son nom. Le but étant de voir vos profils ou blogs professionnels en tête des résultats.