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Soyons raisonnables, exigeons l’optimisme (II) – Les entreprises étrangères aiment la France !

L’Agence française pour les investissements internationaux (AFII) a publié le 28 mars son bilan 2010 des investissements étrangers créateurs d’emploi en France. Celui-ci a de quoi nourrir l’optimisme:

  • + 22 % de projets d’investissement étrangers en France par rapport à 2009. Avec 782 projets (cf le bilan 2010 – pdf), on atteint le nombre le plus élevé depuis quinze ans.
  • 32 000 emplois créés ou préservés, soit + 6 % par rapport à 2009 ; il faut notamment préciser que ces emplois se situent de plus en plus dans des activités d’avenir ou à haute valeur ajoutée.

> Aujourd’hui, plus de 20 000 entreprises étrangères emploient en France plus de 2 millions de personnes en 2010.
La France est le deuxième pays d’accueil des investissements étrangers en Europe.

Les dispositifs favorisant l’innovation sont de réels facteurs d’attractivité pour la France :

  • 2 000 groupes étrangers ont eu recours au crédit d’impôt recherche en 2008 ;
  • 536 groupes étrangers sont présents dans les pôles de compétitivité, soit 10 % du total.

 

Après avoir plutôt bien résisté à la crise, l’attractivité de la France tire aujourd’hui profit du redémarrage de l’économie mondiale et des échanges commerciaux. Après trois années de relative stabilité, les investissements étrangers ont nettement rebondi. « Chaque semaine en moyenne 15 dirigeants d’entreprises étrangères ont pris la décision d’investir dans notre pays », constate David Appia, le président de l’AFII.

Une étude de l’AFII sur les déterminants des investissements étrangers en France montre que les raisons principales qui poussent les investisseurs à choisir le « site » France sont les suivantes :

  • sa situation géographique, au cœur d’un marché de 500 millions de consommateurs ;
  • sa capacité d’innovation et de recherche ;
  • l’importance du niveau de qualification ;
  • la qualité des infrastructures.

« Les projets fortement intensifs en main-d’œuvre ont tendance à partir en Europe de l’Est », a précisé David Appia ; en effet, en France, les investisseurs étrangers mettent l’accent sur les activités intensives en technologie et en valeur ajoutée (R&D, énergie, recyclage…).

Une surprise, relevée par Dominique Seux : « on imagine des investissements chinois et dans les services ; ils sont européens et dans l’industrie ». En effet, « la majorité des échanges et des développements sont le fait d’entreprises occidentales, 87% précisément, et les deux tiers viennent d’Europe », et la part de l’industrie dans les créations d’emploi d’origine étrangère a progressé, essentiellement grâce à deux activités : le textile habillement et les matériels aéronautiques, navals et ferroviaires.

D’un point de vue général, le même Dominique Seux relève un fait édifiant sur la place occupée par ces entreprises multinationales en France : 20% de l’activité économique privée, un tiers de l’activité industrielle, 22% de la recherche, plus de 2 millions d’emplois… Soit plus d’emplois que le CAC 40 !

L’intérêt avéré des entreprises étrangères pour notre pays constitue une bonne nouvelle, parmi d’autres.

>>> Pour en savoir +

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