Cet été, avec le Céreq, l’Atelier de l’Emploi a voyagé au pays de la débrouille, où des jeunes qui ont quitté l’école sans obtenir le sésame du diplôme « s’en sortent » mieux qu’on ne l’aurait imaginé. L’économie de proximité (dite résidentielle ou présentielle) leur offre en effet des perspectives d’emploi durable.
Moteur de cette économie de proximité, le tourisme ouvre les portes du marché du travail à de nombreux jeunes. Malgré la crise, l’hôtellerie et la restauration restent des marchés porteurs, et les difficultés de recrutement éprouvées par les employeurs du secteur sont une source d’opportunités à saisir : ce qui est rare est cher.
Pénurie de profils spécialisés : des opportunités à saisir
Mais pour tirer pleinement son épingle du jeu, mieux vaut songer à se former. Car, même si le tourisme de moyenne gamme fait travailler de nombreuses personnes sans diplôme ni expérience pendant la haute saison, c’est « le manque d’employés spécialisés [qui] se fait vraiment sentir à l’année », explique au Télégramme une chargée de recrutement du pays d’Auray (Morbihan) : « si beaucoup de postes restent vacants, c’est qu’il est de plus en plus compliqué de trouver du personnel expérimenté. »
Il semble que l’image des métiers du tourisme (« travail manuel, rythme stressant, horaires décalées… ») nuit à l’attractivité des formations qui y mènent. Il serait donc temps de promouvoir la face ensoleillée de ces emplois de service, qui créent du lien et permettent d’accéder rapidement à des responsabilités.
