De tous les types de mémoires que nous possédons, la mémoire visuelle est la plus prégnante. Pour qu’un message soit « marquant », il est donc important qu’il capte le regard. Une théorie qui prend toute son importance dans les informations transmises par les responsables des ressources humaines, et dans la communication interne en général : comment être sûr qu’un mail important sera lu et retenu, alors que les boites mails sont saturées quotidiennement de messages plus ou moins importants ?
Chaque jour, un salarié reçoit des dizaines de mails, qui arrivent en flux continu. Les boites mails professionnelles n’étant pas organisées la plupart du temps, les informations importantes ne sont pas hiérarchisées et se retrouvent noyées dans la masse. Pour un responsable RH, il est parfois difficile d’être sûr que ses mails ne passent pas à la trappe, même s’il s’agit de communication interne de première importance.
Une étude du psychologue Jerome Bruner montre que l’on se souvient de 10% de ce que l’on entend, 20% de ce que l’on lit, et environ 80% de ce que l’on voit ou fait. Il faut donc miser sur l’impact visuel pour capter l’attention. Utiliser un format de mail unique et bien identifiable, ou un logo unique, permettrait donc d’immédiatement appeler l’attention des salariés, conseille ainsi Trish McFarlane sur son blog.
Miser sur l’impact visuel correspond aux attentes de la Génération Y qui s’installe sur le marché du travail : ayant grandi entourée d’écrans, c’est une génération qui « a l’ œil ». Et qui amène ainsi ses propres exigences dans le monde du travail, avec des méthodes de communication, de recrutement, et de formation (le e-learning par exemple) qui s’adaptent à leurs usages.
A l’heure de l’infobésité et du « toujours connecté » via les mobiles, les DRH doivent rivaliser de créativité pour capter l’attention. Pour ce faire, il devient essentiel d’intégrer les nouveaux usages des salariés dans leurs propres pratiques.