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Goopil

Du MOOC à la meilleure start-up au monde : leçons d’une success story

« En France, on a des idées, mais on ne sait pas les traduire en chiffre d’affaires et en emploi », avance le journaliste Jean-Claude Lewandowski sur son blog. Et pourtant, l’histoire de Mohammed Errbel et Romain Sylvain raconte l’inverse de ce fatalisme.

Cette histoire, celle de la création de la « meilleure startup au monde » selon la prestigieuse université californienne de Stanford, c’est presque le film (à l’eau de rose) de notre époque. Esprit d’entreprise, innovation créatrice de valeur économique, auto-formation par les « MOOC » et suppression des barrières grâce aux technologies et aux réseaux sociaux en sont les piliers.

Goopil

Ces deux étudiants de moins de 25 ans, l’un à HEC, l’autre à Epitech (école informatique connue pour son enseignement « iconoclaste », entre suppression des cours magistraux et large place accordée à la pratique ou au coaching) ont créé Goopil, un testeur d’applications (API). Et c’est notamment par ce tweet, partagé avec « patriotisme économique » par la ministre chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique, que le succès de nos jeunes étudiants lors du « Startup engineering challenge » se Stanford s’est dessiné :


Mais au-delà de la viralité de leur communication, c’est avant tout l’inscription à un MOOC qui leur a ouvert la voie « royale » vers le lancement d’une start-up à succès. Disponible sur la plateforme américaine Coursera, ce cours (« Startup engineering ») ne nécessitait qu’une certaine maîtrise de l’anglais, et des rudiments dans des langages de programmation informatique classiques (C++, HTML, CSS et Javascript). La récompense à ce concours, lancé dans le cadre du MOOC, donne une visibilité maximale aux deux Français : ils ont déjà planifié de créer une seconde start-up…

Start-up engineering

 

[encadre]Si les 143 000 participants du MOOC n’ont pas obtenu la même renommée, ils ont au moins appris les bases d’ingénierie pour construire, de rien, une start-up numérique. « Quelle est la chose la plus cool que je vais apprendre si je m’inscris ? », pouvait-on trouver dans la FAQ (foire aux questions) du MOOC. Réponse, ambitieuse, mais vérifiée : « Vous apprendrez comment transformer la connaissance en pouvoir ».

Rendues accessibles, la connaissance et les compétences libèrent les potentiels jusqu’à permettre directement à quiconque de créer « son » emploi. Avec le lancement, fin septembre, de « France Université Numérique », plateforme française de MOOC, la vague ne fait-elle que commencer ?

A lire :

 > Crédit images : copies d’écran des sites Goopil.co et Coursera
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