Selon cet "indice du bonheur au travail", les jeunes britanniques, à l'image des jeunes français, sont majoritairement heureux au travail. Surtout, cette enquête menée par City & Guilds auprès d'un millier de jeunes britanniques, informe sur leur rapport à l'acquisition de compétences professionnelles :
- plus d'un tiers des jeunes interrogés ont pu candidater au poste qu'ils occupent grâce à leurs expériences professionnelles passées, un chiffre élevé étant donné l'âge (18 à 24 ans) des sondés ;
- 78% d'entre eux sont en demande de formation professionnelle (ou continue) pour "aller de l'avant" sur le marché du travail ; la moitié (39%) seulement envisagerait de poursuivre leur formation académique ;
- ils sont enfin près de 40% à souhaiter être formé dans des filières professionnelles spécialisées ou entrer en apprentissage.
Au Royaume-Uni comme en France, de nombreux emplois (notamment très spécialisés) restent non pourvus, faute de compétences en adéquation avec les besoins de l'économie ; les aspirations des jeunes à une professionnalisation plus poussée de leur formation sont aussi une invitation à faire se rapprocher l'école et l'entreprise... à l'image de ce qui se passe de ce côté-ci de la Manche en cette rentrée 2013 ?
> Lire sur l'Atelier de l'emploi : Enseignement et entreprise : (enfin) le mariage de raison ?
L'infographie :
[Bonus] From education to employment : l'infographie McKinsey
Dans un rapport décrivant trois "univers parallèles" (jeunes, enseignants, professionnels) ne se comprenant pas, McKinsey décrivait l'an dernier les "intersections critiques" qui attendent le jeune sur le chemin de l'école à l'emploi.
> (Re)découvrir l'analyse sur l'Atelier de l'emploi, et l'infographie :