« Quel programme de formation pour ses talents ? », demandait récemment FocusRH. Cette question est devenue essentielle pour fidéliser les salariés – un enjeu majeur à l’époque de la pénurie et de son corollaire, la chasse aux talents.
Qui sont les talents?
Didier Baichère, DRH France d’Alcatel-Lucent, distingue trois catégories de talents :
- « les hauts potentiels (2 à 3 % des effectifs), très orientés leadership,
- le cœur des talents (le middle-management et les experts),
- et tous les talents qui ont eu un cursus de technicien et à qui on fournit un cursus sur mesure pour les amener vers le statut d’ingénieur. »
L’enjeu : cartographier et transmettre les savoirs
Les talents ne sont pas à l’abri du vieillissement!
« Les entreprises doivent donc travailler à cartographier les savoirs et à les transmettre d’un talent à un autre. C’est là tout l’enjeu de la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. »
A ce sujet, Didier Baichère espère que les réseaux sociaux d’entreprise « aideront à fédérer un réseau de mentors. »
Mise en place de cursus diplômants
La valeur que la formation apporte aux talents doit être formalisée, « officialisée ». Une nécessité car « les cursus cadres n’ont aucune valeur à l’extérieur de l’entreprise. » C’est pourquoi des entreprises mettent en place des programmes de formation en partenariat avec des grandes écoles, afin de valoriser le salarié.