Manpower s’organise en deux lignes de service : Conseil Recrutement et Référence Interim

Publié le 12 janvier 2015

Manpower France structure son architecture de services pour mieux répondre aux nouveaux défis des entreprises. Dorénavant, Manpower propose deux lignes de services organisées distinctement : Conseil Recrutement pour tous leurs besoins en recrutements permanents et Référence Intérim pour leurs besoins de flexibilité. A partir d’aujourd’hui, la marque Manpower est donc constituée de deux lignes de service : chaque ligne comporte son label, son identité, son organisation et sa communication.

1/ Pourquoi deux lignes de service ? Par Jean-François Denoy, DG de Manpower.
Publié le 7 septembre 2015

Vous annoncez une nouvelle organisation de votre offre avec la création d’un réseau spécifique dédié au recrutement : ne s’agit-il pas d’une réponse au marasme du marché de l’intérim ?

Jean-François Denoy : Absolument pas. Le marasme porte avant tout sur l’activité économique. Le niveau de recours à l’intérim est lié à cette activité, mais en soi, l’intérim responsable reste un métier d’avenir. Le lancement de notre nouveau réseau Manpower Conseil Recrutement correspond à un investissement à part entière et à une réelle ambition pour le groupe. À côté du marché du travail temporaire sur lequel nous sommes positionnés depuis 60 ans, nous avons souhaité structurer une offre de services spécifiques dédiée au recrutement. Nous démarrons avec une cinquantaine de cabinets pour le réseau Manpower Conseil Recrutement, et une dizaine de cabinets supplémentaires sont prévus pour la fin 2015. L’objectif est de devenir le premier réseau de spécialistes du recrutement en France d’ici la fin 2016, avec un volume de 20 000 recrutements par an contre 10 000 aujourd’hui, CDD et CDI confondus. Cette activité n’est pas nouvelle pour nous, depuis la loi Borloo de 2005, mais notre montée en puissance sur le marché du recrutement s’est d’abord faite en répondant aux demandes de nos clients de l’intérim. Désormais nous avons l’ambition de conduire un réel développement, en particulier auprès des PME.

Le contexte économique difficile ne remet-il pas en cause les perspectives de croissance du marché du recrutement à moyen terme ?

Jean-François Denoy : Eh bien non, malgré un nombre élevé de demandeurs d’emploi, les difficultés de recrutement demeurent, notamment pour les PME. Ce sont elles qui effectuent la majorité des recrutements. Elles sont en général focalisées sur leur développement et nous leur apportons une expertise de proximité. J’ai en tête les résultats de l’étude que vient de publier la Dares qui montre que plus de 36 % des CDI ont été rompus avant leur première année. Ce chiffre montre à quel point il est difficile, pour une entreprise, de trouver les compétences en lien avec un niveau de performance attendu. Le besoin d’accompagnement des entreprises dans leur recrutement reste important, avec des attentes fortes en termes de qualité et de prix. À l’heure où je vous parle, nous menons environ 2 500 missions de recrutement dans le réseau Manpower Conseil Recrutement, pour des postes en CDI ou CDD. À côté de ce nouveau réseau, nous conservons notre activité de recrutement par approche directe, sous l’enseigne Experis Executive, qui reste dédiée à des recrutements de managers de haut niveau. Cette activité très spécifique ne concerne que quelques centaines de recrutements par an.

Envisagez-vous une consolidation des acteurs sur le marché du recrutement ?

Jean-François Denoy : Il s’agit d’un marché en pleine évolution et qui ira sans doute vers une moins grande atomisation. En revanche, la croissance de notre réseau se fera par croissance organique et non par croissance externe. La particularité de notre positionnement tient à la relation durable que nous créons avec les entreprises grâce à nos différents métiers.

Quel est votre regard sur le marché de l’intérim, le métier d’origine de Manpower ?

Jean-François Denoy : Notre ligne de service dédiée prend le nom de Manpower Référence Intérim pour le réseau de 700 agences de travail temporaire dont nous disposons sur l’ensemble du territoire. Le travail temporaire reste un élément très important du marché de l’emploi en France car il offre la flexibilité nécessaire aux entreprises, mais il s’agit d’une flexibilité responsable qui ne laisse pas le collaborateur seul au terme de son contrat. La profession du travail temporaire s’est considérablement professionnalisée pour offrir aux intérimaires toute une série d’outils, de services et de garanties. Pour le jeune qui arrive aujourd’hui sur un marché du travail difficile, y compris s’il dispose d’un bagage de formation limité, l’intérim est probablement le meilleur moyen de se constituer une expérience et de mettre le pied à l’étrier. Qu’il s’agisse de l’alternance, du CDI intérimaire, les modalités sont aujourd’hui très ouvertes. Aujourd’hui, 84 % des recrutements se font en CDD, or au terme d’un CDD, la personne se retrouve seule. D’ailleurs aujourd’hui l’utilisation du CDD est à ce point développée que je ne suis pas surpris que le débat sur le contrat unique soit de nouveau remis sur la table. L’issue pourrait être un assouplissement du CDI d’une part et d’autre part un déport de la flexibilité vers le travail temporaire, capable, lui, de répondre à la fois au besoin de flexibilité des entreprises et à l’accompagnement des personnes dans leur parcours professionnel.  

2/ 57% des PME freinées par leurs difficultés de recrutement
Publié le 7 septembre 2015

1 PME sur 5 prévoit de recruter au premier semestre 2015. Une bonne nouvelle qui traduit des carnets de commande en hausse ? Pas si simple... Le recrutement est en effet très souvent perçu par ces entreprises de taille moyenne comme complexe et risqué. Au point que beaucoup y renoncent, au risque de freiner leur croissance.

Fin janvier 2015, la France comptait plus de 5,2 millions de demandeurs d’emploi.  Les  jeunes, à la recherche d’un premier poste, sont parmi les plus touchés. Ce n’est pas une fatalité : le dernier baromètre Agefos-PME révèle que 20% des PME envisagent de recruter au cours du premier semestre 2015. Dans les PME de plus de 300 salariés, ce chiffre grimpe même à 38%.

Problème : les petites entreprises peinent à trouver des profils en adéquation avec leurs besoins. Explications de Jean-François Denoy, Directeur général de Manpower: « Malgré un nombre élevé de demandeurs d’emploi, les difficultés de recrutement demeurent, notamment pour les PME. C’est pourquoi nous avons décidé de les aider, très concrètement et à leurs côtés, en créant Manpower Conseil Recrutement ». Décryptage.

 

Entre déficit d’attractivité et quête de profils complexes

Alors que les grandes entreprises investissent écoles et universités, l’univers des PME reste assez méconnu des jeunes diplômés, particulièrement des Bac +2. Les petites entreprises ont du mal à rendre leurs postes attractifs : bien souvent, elles sont victimes d’idées reçues concernant la rémunération, les possibilités d’évolution de carrière ou les conditions de travail. Qui plus est, si certaines start-up parviennent à attirer des talents en proposant de l’intéressement ou de l’actionnariat salarié, la plupart des entreprises ne disposent pas des moyens humains ou financiers pour travailler sur leur marque employeur et leur présence en ligne – qu’il s’agisse de la création d’un site web ou de l’activité sur les réseaux sociaux.

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Par ailleurs, beaucoup de PME proposent des emplois qui demandent une grande polyvalence et impliquent de nombreuses responsabilités. Un type de profils pour lesquels les fiches de poste sont compliquée à définir et à qualifier, ce qui rend évidement le recrutement plus difficile encore. Or, selon la CCI Paris-Ile-de-France, 63% des PME ne disposent pas de collaborateurs en charge des fonctions RH capables de gérer ce genre de tâches.

Des job boards peu adaptés aux besoins des PME

La publication d’offres sur les sites d’emploi tend à se répandre dans les petites et moyennes entreprises. Mais, outre le coût de la diffusion, le problème de la sélection des candidats demeure : sans pôle RH dédié, les employeurs se noient dans les candidatures, sans possibilité efficace de les trier, et encore moins d’y répondre.

Qui plus est, les erreurs de recrutement peuvent avoir des conséquences désastreuses. Entre le coût de l’embauche, des salaires et des indemnités ainsi que ceux générés par la dégradation des performances de l’entreprise, elles peuvent se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers d’euros – un coût considérable pour une petite entreprise. Et les difficultés de recrutement sont loin d’être un épiphénomène : selon la Dares, 36% des CDI sont rompus avant la première année. Pour Jean-François Denoy, cela « montre à quel point il est difficile, pour une entreprise, de trouver les compétences avec le niveau de performance attendu ».

3/ La campagne de lancement #Noussommeslà
Publié le 7 septembre 2015

Pour son grand retour en publicité, Manpower a choisi de mettre en avant ses collaborateurs. 30 salariés du groupe ont été choisis parmi plus de 500 candidats pour devenir les porte-paroles de notre nouvelle promesse : "Chaque jour, faisons grandir la confiance".



La film de la campagne

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La campagne print

Publié le 13 janvier 2015

Le communiqué de presse