Cool
Ah, le recrutement innovant ! Le big data, les employeurs qui se servent du Graph Search de Facebook et… la danse du robot.
Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour obtenir un job ? A Cardiff, il faut bouger son corps… http://t.co/J2otaInJsY pic.twitter.com/f6V02R4YiH
— Courrier inter (@courrierinter) September 20, 2013
La « coolitude », compétence obligatoire de demain ? Pas vraiment :
#emploi La coolitude est un sport de riches.http://t.co/P11wf6MoYU via @cadremploi
— M de la Thébeaudière (@matdelathe) September 24, 2013
« Etre ou ne pas être cool, pour une entreprise, est un luxe réservé à quelques enseignes seulement. Choisir son entreprise parce qu’elle est cool est un luxe réservé à quelques candidats seulement. La coolitude est un sport de riches », analyse Sylvia di Pasquale.
Pendant que les employeurs cherchent à devenir presque aussi parfaits que Google pour attirer les meilleurs talents, d’autres, plus sobres, réaffirment la nécessité de faire… un recrutement qui « colle », avec des candidats compatibles à la culture interne :
#MEMRHconf @PernelleLaurent Allianz : »L’enjeu n’est pas de faire une marque employeur fun mais fidèle à la réalité interne de l’entreprise »
— Guillaume Caramalli (@gcaramalli) September 27, 2013
Diplômé
L’enjeu, c’est surtout celui de l’emploi, avec l’annonce cette semaine d’un recul de 1,5% du chômage, recul plus vu depuis 2011 et d’une ampleur inédite depuis… 2001. Le début de l’inversion de la courbe ou, tout du moins, un renversement de diagramme bâton, montre Jean-Baptiste Chastand (Le Monde)…
Trop beau pour être vrai ? Le taux de chômage des jeunes, qui recule pour le quatrième mois consécutif, laisse pour le moins sceptiques les auteurs de La machine à trier, qui rééditent leur ouvrage et constatent une fracture choquante entre deux jeunesses, l’une diplômée et protégée, l’autre décrocheuse et éloignée de l’emploi par une « triple peine » – école inégalitaire, marché du travail obnubilé par le diplôme, système social inadapté aux plus fragiles.
La baisse du chômage, dans son ensemble, fait douter, notamment car elle ne s’accompagne pas de créations nettes d’emploi : les commentateurs semblent même s’être passés le mot…
Fort heureusement, l’arme anti-scepticisme a vite été trouvée : les experts, sur le terrain !
A. Roumilhac, pdt de @ManpowerGroupFR « Les chiffres du #chômage nous étonnent, ils ne correspondent pas à la réalité » http://t.co/j8Q4NjOZFY
— Neïla Beyler (@neilabeyler) September 26, 2013
@ManpowerGroupFR vous confirmez cette tendance sur le terrain? #Chômage
— Frédéric Lambert (@strategistes) September 25, 2013
Non je ne crois pas à la baisse du #chomage. Le phénomène de désinscription de fin août reste inexpliqué @PierreGattaz #bourdin
— MEDEF (@medef) September 27, 2013
Même les prévisions d’un même organisme – l’Unedic – sont interprétées différemment…
Inversion durable de la courbe du chômage? L’Unedic table sur 130.000 chômeurs de plus d’ici fin 2014 http://t.co/qzuiyKiZtQ via @Le_Figaro
— Marc Landré (@marclandre) September 26, 2013
L’Unedic prévoit une embellie sur le front du chômage à la fin 2013 http://t.co/A7m6Ipo8PD
— 「 MΞLCLΛLΞX 」™ (@Melclalex) September 26, 2013
Pendant ce temps-là, une « vraie » bonne nouvelle pointe quand même le bout de son nez :
[Actualité] L’activité privée croît à nouveau en France http://t.co/ubdWmdmzvr #économie
— Eugénie De Berthelac (@2Berthelac) September 23, 2013
Prêts à changer de métier
La conférence « Changer de métier » du Conseil d’orientation pour l’emploi, était l’occasion pour Michel Sapin, ministre du Travail, de jouer himself la carte de la prudence, en revendiquant « une baisse du chômage qui n’est pas une inversion [de la courbe] ». L’occasion, aussi, de lancer la réforme de la formation professionnelle dont les négociations se sont ouvertes en début de semaine (voir la présentation des enjeux sur l’Atelier de l’emploi) :
« Changer de métier » est un enjeu décisif dans le monde du travail d’aujourd’hui. Nous devons prendre en charge l’accélération des changements : sécuriser les transitions professionnelles. Je compte massivement sur la formation pour cela. »
Les négociations, qui se continueront jusque mi décembre, ont débuté piano.
La réunion des partenaires sociaux hier a duré 30 minutes! http://t.co/6facKuFmKd #formation #professionnelle
— FPP Actu Formation (@FPP_Formations) September 25, 2013
Le « compte personnel de formation » à venir correspond à plusieurs partis pris, répétés lors de la conférence « Changer de métier » :
- La sécurisation, dans un marché du travail en mouvement permanent et définie par Michel Sapin comme la volonté de « coupler école, formation, emploi et périodes de chômage, les considérer comme un tout » :
« Je crois bcp à la formation professionnelle pour sécuriser les transitions » (notamment compte personnel de formation) M.Sapin #coeemploi
— Gaëlle Picut (@GaellePicut) September 26, 2013
- Son corollaire, l’individualisation des offres de formation :
Yves Barou : « La #sécurisation des parcours est conditionnée par le bagage (compétences) de chaque individu. » #coeemploi
— AFPA Presse (@AFPAPresse) September 26, 2013
- L’anticipation, trop souvent incantatoire, et le ciblage pour une formation plus utile :
J. Basseres : « il faut essayer de consacrer plus de temps au diagnostic et faire plus pour ce qui en ont plus besoin »#coeemploi
— AFREF (@afref_formation) September 26, 2013
Surtout, l’avenir se dessine vers une multiplication des reconversions volontaires – ce qui appelle aussi à redessiner un accompagnement qui va de pair. Une leçon, qui pourrait être en train de traverser l’Atlantique : pour plaire aux recruteurs, osez changer de métier !
Yves Barou, président de l’Afpa : aux USA quand on change de métier, on est félicité, en France, on vous regarde avec inquiétude #coeemploi
— Gaëlle Picut (@GaellePicut) September 26, 2013
Changer de métier vu d’un bon oeil par les recruteurs http://t.co/ZLKZZjaHfW #Société via @LePoint
— coe emploi (@coeemploi) September 25, 2013