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Il fait trop chaud pour … ne pas travailler

Dans le Sud, « il fait trop chaud pour travailler ». Comme d’autres, ce stéréotype – porté notamment par la théorie des climats de Montesquieu – a la dent dure. Tout le monde se souvient d’une célèbre campagne de publicité pour une boisson citronnée, remise au goût du jour cet été.

Il ne s’agit pas que de sémantique et d’images : hier, le ministre finlandais des Affaires européennes s’est senti le devoir de dénoncer une tentation d’ériger un « mur de Berlin » qui séparerait le nord et le sud de la zone euro. Le chômage aggrave cette fracture en gestation : les étudiants du Sud de l’Europe fuient la crise qui frappe particulièrement fort leurs pays, et on se souvient du Premier ministre portugais qui a même récemment appelé ses compatriotes à chercher du travail ailleurs.

3/4 des Italiens et 2/3 des Espagnols travaillent pendant leurs vacances

Une enquête européenne de l’institut YouGov, réalisée pour Lastminute.com, vient pourtant battre en brêche l’image d’Epinal d’un Sud fainéant : alors que « à peine plus » de 1 Français sur 2 emmène du travail pendant ses congés d’été, 3/4 des Italiens et 2/3 des Espagnols sont dans ce cas.

Plus au Nord, les salariés maintiennent une cloison plus étanche entre temps libre et temps de travail. En Allemagne, en Grande-Bretagne et en Suède, bien plus de la moitié des salariés ont totalement coupé du travail pendant les vacances (55% des Allemands et des Britanniques et 57% des Suédois).

Les Méditerranéens seraient-ils des bourreaux de travail ? Les salariés du Nord seraient-ils mieux organisés ? Cette dichotomie révèlerait-elle une plus forte pression ressentie par les salariés des économies les plus en difficulté ?

 

>>> L’article de Challenges

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