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Télétravail, horaires flexibles : faut-il adapter le travail à la Coupe du monde et Roland Garros ?

Rien qu’au Royaume-Uni, ils sont 2,4 millions d’employés à penser poser un arrêt maladie injustifié pour… regarder la Coupe du monde de football ! Soit près d’un salarié sur 10 (8 %) selon une étude menée par le Canadian Life Group Insurance.

En Allemagne, deux syndicats ont même préféré prendre les devants, rapporte L’Usine Nouvelle, en demandant à ce que les horaires soient adaptés pour que les salariés puissent visionner les matchs de l’équipe nationale si celle-ci venait à se qualifier pour la phase finale. Bien entendu, cela n’est pas une nouveauté, mais ce type d’initiatives témoigne d’une ère où la flexibilité, dans le temps de travail, est devenue (souvent) une attente généralisée, (parfois) une norme établie.

> Lire Temps choisi, télétravail, mobilité : les RH s’emparent de l’autonomie

Car la vague d’entreprises proposant des alternatives – et, à tout le moins, faisant face à ces attentes – ne se limite pas à ces cas européens, loin de là. Une étude Kronos montre ainsi qu’en Chine, 58 % des personnes interrogées ont déjà appelé leur employeur en se faisant passer pour malade pour pouvoir regarder un événement sportif. Et ce, malgré un « sentiment de culpabilité » mesuré parmi les plus élevés au monde… Un vrai sujet pour l’entreprise, d’autant que, précise Kronos, les absences non prévues coûteraient aux organisations près de 9% du budget alloué à la paie.

Horaires flexibles, télétravail, congés : le travail sait se rendre flexible

Et si certains peuvent s’étonner du chiffre observé en Chine – ou, plus encore, de la perte de productivité (voire des problèmes de sécurité informatique) qui peut en découler… D’autres réfléchissent à comment y remédier, comme ce dirigeant de PME britannique qui, devant l’évidence, propose« à ses salariés une demi-journée de congé par semaine pour visionner le dernier épisode » de la série Game of Thrones. Les salariés, eux, ont la réponse, qui n’est d’ailleurs pas forcément la même pour tous :

Au Royaume-Uni, 35 % des personnes prévoyant (déjà !) de déposer un arrêt maladie injustifié reviendraient sur leur décision si des horaires flexibles étaient mises en place. 30 % d’entre eux feraient de même s’ils disposaient de la possibilité de télétravailler. Deux alternatives qui se déploient de plus en plus largement dans les entreprises, et qui peuvent également être envisagées le temps d’opérations ponctuelles. Dans une optique différente, 9 % des salariés seraient près à poser des congés, payés ou sans solde.

> Lire aussi [Infographie] Les entreprises flirtent avec le télétravail

Et si la culpabilité d’appeler son employeur pour se faire porter pâle est trop forte, il reste encore la possibilité… de se faire tout petit pour regarder un match dans son coin.

Roland Garros travail

 

 

 

 

 

 

 

 

Ou bien encore, comme à Google France, en équipe :

 

Une nouvelle illustration de la dilution de la notion de « temps de travail »… qui à l’inverse, pousse certaines entreprises à mettre en oeuvre un authentique « droit à la déconnexion » quand le travail, en situation de mobilité ou chez soi, s’invite trop hors de l’entreprise.

> Crédit image de « une » dpstyles/Flickr (licence CC)
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