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Les fourmis au secours du management

« Les experts et praticiens de l’innovation vous diront que, souvent, les meilleures idées dans leur domaine sont inspirées par des idées, inventions ou pratiques issues d’autres champs. Une étude récente montre en effet que 70% des innovateurs trouvent leurs meilleurs idées dans des domaines différents du leur. Ceci ne surprendra pas les personnes familières du concept de best practices.

S‘agissant des meilleures pratiques en matière de collaboration et de travail d’équipe, nous cherchons souvent l’inspiration dans des sphères « évidentes », telles que les industries voisines ou les concurrents. Cette analyse à courte vue néglige des mines de d’enrichissement potentiel en excluant implicitement la possibilité de profiter des enseignements d’équipes célèbres dans le monde entier et efficaces. Les meilleures équipes mondiales se trouvent dans des industries différentes mais, aussi et surtout, au sein d’espèces totalement différentes.

Selon Ken Thompson, « la bio-équipe (bioteam) signifie que nous construisons nos équipes organisationnelles sur le fondement des principes à l’oeuvre dans les équipes les plus efficaces dans la nature ».  Il s’agit de la distribution de l’intelligence et de la capacité qu’à l’équipe à utiliser son intelligence de manière coordonnée et optimisée. Par exemple, l’étude des fourmis d’Argentine montre qu’une organisation décentralisée autour de multiples reines permet une expansion rapide et l’invulnérabilité aux menaces. En 2000, des chercheurs ont découvert une colonie de fourmis d’Argentine » s’étendant sur 6000 km, depuis l’Italie à la côte atlantique espagnole » et « forme en réalité la plus grande coopérative jamais observée ».

Mais les fourmis ne constituent pas les seules équipes « naturelles » dont le fonctionnement est remarquable. Les meutes de loups, les packs de dauphins et les hordes de lions partagent aussi des stratégies remarquables en termes de leadership, de connectivité, d’exécution et d’organisation. Pour les équipes animales, la mission est ce qui importe le plus ; suivant la même logique, les bio-équipes sont la concrétisation physique d’une mission. Elles s’organisent instantanément, ajustent leurs stratégies en temps réel et redéfinissent l’appartenance sur le fondement des demandes de l’environnement. Il vous suffit de rechercher « unicoloniality » sur Google pour mieux comprendre comment certaines équipes animales comprennent naturellement ce que beaucoup d’équipes humaines ne parviennent pas à comprendre : l’appartenance attribue une fonction pour réaliser une mission, et non l’inverse. »

>>> Lire l’article et accéder à ses sources (en anglais).

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