Alors que les premières baisses des prix immobiliers se font sentir en France, l’Atelier de l’Emploi tient à attirer votre attention sur un récent rapport du CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), selon lequel

« 70 % des actifs déclarent qu’ils refuseraient un emploi meilleur que celui qu’ils occupent si cela devait les obliger à déménager en occasionnant un surcoût financier. Au cours des cinq dernières années, environ 500 000 personnes en recherche d’emploi ont effectivement renoncé à un poste parce que cela les aurait contraintes à accroître leurs dépenses de logement. »

L’obstacle du coût de l’immobilier freine la propension des Français à la mobilité, bien réelle malgré certaines idées reçues. L’étude montre en effet que 3/4 (75%) des personnes en âge de travailler seraient en effet prêtes à déménager à l’intérieur de leur département pour trouver un emploi, 61 % seraient disposées à changer de région et 38 % n’excluent pas de partir à l’étranger.

>>> Télécharger la note de synthèse.

>>> Télécharger le rapport « La mobilité professionnelle bridée par les problèmes de logement ».

>>> Télécharger le rapport, préliminaire à celui ci-dessus, portant sur « les répercussions directes et indirectes de la crise du logement sur l’emploi ».