:
Newsletter
HReview
Découvrez nos articles.
Retour à la liste
Partager sur :
Time-to-competence

« Time-to-competence » : former moins longtemps… pour former mieux ?

Faire évoluer les compétences des collaborateurs plus rapidement. Depuis 2010, c’est l’un des principaux objectifs de Michelin, qui a réorienté sa politique de formation des salariés. En cause ? Un temps d’apprentissage qui n’était plus en adéquation avec le rythme exigé par l’activité. Face au défi de la nécessaire « adaptabilité des compétences », le groupe a mis en place « Time to Competence » (T2C), une démarche qui vise à réduire le temps nécessaire à l’acquisition des compétences pour, entre autres, positionner dans un délai plus pertinent la main d’œuvre disponible aux postes-clés de l’entreprise.

> Lire Les RH en 2018 : de quelles compétences aura besoin l’entreprise agile ?

Michelin-Bibendum

Pression… sur le temps !

Et pour optimiser au mieux les investissements de l’entreprise, le fabricant de pneumatiques s’est avant tout appuyé sur une révision approfondie des compétences véritablement nécessaires pour chaque poste. Il a également développé un mix de méthodes pour notamment « apprendre en créant » alliant ainsi campus, tutorat et self-learning, l’apprentissage par soi-même. Enfin, choix a été fait de renforcer le dispositif de validation et de qualification. Concrètement, 400 000 heures de gains ont été identifiées. Et 240 000 ont déjà été concrétisées en 2013.

> Lire Quand former ne suffira plus : demain, l’entreprise « capacitante »

Au final, une démarche innovante dans l’« amélioration continue des organisations et des process », déjà observée par ailleurs en janvier avec un programme de formation sur mesure, initié de manière proactive pour faire « monter en expertise » des jeunes collaborateurs achats pourtant sans « lacune patente ».

Le mobile-learning à la rescousse

La pression sur les coûts n’est de fait pas la seule raison poussant à optimiser le temps de formation : elle repose aussi en grande partie directement sur le temps, constate le DRH de HCL Technologies. Pour ses nouveaux arrivés, la fameuse SSII fondée par Vineet Nayar est ainsi passée à des modules « présentiels » de 3 à 6 mois à une approche « just-in-time » par modules de compétences plus souples et en adéquation avec les besoins en compétences de court-terme. Un glissement qui s’opérer de plus en plus grâce au e-learning qui permet de déployer de nouvelles solutions mobiles de formation, et ajustables selon les besoins locaux de chaque entité. Michelin, avec son programme « Time-to-Competence » a ainsi introduit plusieurs standards de mesure du temps, à l’échelle du groupe… mais aussi adaptées régionalement.

> Lire Serious game, mobile learning, micro learning : les nouveaux usages transforment la formation

Crédits images Chris Preen, GabboT / flickr (licence CC)
Partager sur :

Autres articles pouvant vous intéresser