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Ce que veulent les salariés ou les 5 clefs de l’épanouissement au travail

Les mutations du monde du travail s’accompagnent de nouvelles priorités pour les talents. S’ils accordent toujours autant d’importance à la rémunération et à la stabilité, ils recherchent plus que jamais de l’épanouissement dans leur vie professionnelle. Ils sont d’ailleurs prêts à tout quitter pour y parvenir. Pour décrypter leurs attentes, ManpowerGroup a interrogé plus de 5 000 salariés et chômeurs de 5 pays dont la France dans une étude exclusive menée en partenariat avec Thrive, spécialiste des technologies au service du changement comportemental. Quelles sont les 5 clés de l’épanouissement au travail ?

Repousser les frontières de la flexibilité

18% des salariés se déclarent prêts à réduire leur salaire pour travailler 4 jours par semaine.

Avec un télétravail souvent contraint, la pandémie a permis d’expérimenter la flexibilité. Elle restera l’un des grands acquis de la crise sanitaire. En effet, pour 93 % des actifs interrogés, elle est un élément important de leur vie professionnelle. Ainsi, quel que soit leur secteur d’activité et leur niveau hiérarchique, les salariés réclament davantage de liberté et d’autonomie concernant leur lieu de travail, comme l’heure de début et de fin de leur journée. En pratique, cette attente de flexibilité recouvre des mesures variées selon les individus interrogés. En effet, 64 % d’entre eux aspirent à une semaine de 4 jours avec le même nombre d’heures et le même salaire. Ils sont 18 % à se déclarer prêts à passer au 4/5ème pour troquer une partie de leur salaire contre un meilleur équilibre de vie. La flexibilité devient ainsi un facteur de succès pour les entreprises : celles qui laissent leurs salariés choisir quand, où et combien de temps ils travaillent constatent que 55 % de leurs effectifs sont plus performants. « Derrière le désir de flexibilité, il y a une volonté de recalibrer la relation entre notre vie et notre travail », explique Arianna Huffington, fondatrice & PDG de Thrive. En effet, avec plus de flexibilité les individus trouvent un meilleur équilibre entre leurs vies personnelle et professionnelle.

Apprendre à diriger différemment

71 % des salariés déclarent vouloir travailler avec un dirigeant à qui ils peuvent faire confiance.

Conséquence logique de cette flexibilité accrue, la relation avec les managers et les dirigeants est, elle aussi, en train de changer. 74 % des salariés interrogés souhaitent avoir un manager qui les épaule et les encourage. Ils sont 71 % à vouloir un dirigeant à qui ils peuvent faire confiance. Managers et dirigeants doivent ainsi montrer l’exemple, coacher et prendre soin des salariés dans un contexte où le travail hybride se développe. Mais devenir un « manager coach » ne s’improvise pas. L’étude avance plusieurs leviers pour y parvenir : se former à la gestion de l’expérience employé, mais aussi promouvoir une culture de confiance et de sécurité psychologique pour les salariés à travers un management efficace et teinté d’empathie. Dans ce nouveau monde du travail, la performance d’une équipe dépend de plus en plus de ressorts psychologiques !

Les ingrédients de l’épanouissement au travail

« Nous assistons à la plus forte pénurie de talents depuis 16 ans », explique Jonas Prising, PDG de ManpowerGroup. « La flexibilité est un héritage de la pandémie mais ce n’est pas la solution unique : les travailleurs veulent plus de choix, d’autonomie et de considération pour le bien-être ». L’étude dessine un top 5 des attentes des femmes et des hommes, avec par ordre décroissant :

  • travailler avec des collègues dignes de confiance
  • avoir un manager qui les encourage
  • trouver un sens à leur métier
  • travailler pour une entreprise dont ils partagent les valeurs
  • prendre soin de leur santé mentale.

L’enquête souligne également l’importance de la diversité comme facteur d’épanouissement personnel. La parité est au premier plan face à des inégalités femmes-hommes qui persistent. Dans le monde, les femmes occupent en effet moins d’un tiers des postes de management et de direction et sont davantage touchées par le burn-out que les hommes. Pourtant, l’étude rappelle les bienfaits de la mixité : les équipes mixtes sont plus performantes et offrent de meilleures opportunités à un vivier de talents élargi. Autre facette, les entreprises qui comptent plus de femmes dans les postes de direction affichent de meilleurs résultats que les autres.

Construire un monde à l’écoute des besoins des familles

54 % des parents veulent manger plus sainement au travail

Lors des confinements, les parents salariés ont dû concilier travail, école et vie de famille. Cela a eu un impact sur leurs priorités et ils ont d’ailleurs été plus nombreux à démissionner que les salariés sans enfants. Les parents comptent désormais sur les employeurs pour les aider à trouver un meilleur équilibre entre vies professionnelle et personnelle, qui contribue à leur épanouissement. L’étude décrypte leurs principales attentes vis-à-vis d’un employeur : de la flexibilité bien sûr, mais aussi du bien-être, un sentiment d’appartenance à l’entreprise, et enfin un employeur qui se préoccupe de leur santé. En la matière, ils se différencient des salariés sans enfant : 56 % des parents veulent avoir la possibilité de faire du sport au travail (contre 37 % des salariés sans enfant) et 54 % des parents veulent manger plus sainement au travail (contre 37 % pour les autres). Ils sont aussi plus d’1 sur 2 à souhaiter une aide de l’entreprise pour leurs enfants. Pour les employeurs, l’enjeu est donc de leur proposer les ressources dont ils ont besoin pour traverser les périodes d’incertitude, tout en s’impliquant en faveur de leur santé.

Prévenir le burn-out et préserver la santé mentale

38 % des salariés n’ont pas exploité les mécanismes prévus ou ignorent encore leur existence.

La crise sanitaire a mis en lumière l’importance de préserver le bien-être mental des salariés, qui n’est plus un sujet tabou. Les niveaux de stress ont baissé depuis le pic de la pandémie (de 42 % à 38 %) mais sont toujours plus élevés qu’avant mars 2020. 25 % d’entre eux souhaitent que leur employeur leur donne davantage de ressources pour gérer leur santé mentale et se prémunir contre le risque de burn-out. L’enjeu est de prévenir plutôt que guérir ! Malgré une prise de conscience des entreprises et des investissements liés, 38 % des salariés n’ont pas exploité les mécanismes prévus ou ignorent encore leur existence. Pour les managers et dirigeants, l’étude précise qu’il est nécessaire de prendre le temps de comprendre les besoins des salariés et de tester des protocoles d’accompagnement car le bien-être devient essentiel pour la réussite des individus comme des entreprises.

Les chiffres en France

Comment contribuer dès aujourd’hui à l’épanouissement de votre équipe ?

Des actions du quotidien, validées par Thrive, permettent de créer un environnement de
travail plus sain et productif :

  • Dès l’onboarding interrogez le nouvel entrant : « Qu’est-ce qui compte pour vous en dehors du travail, et comment pouvons-nous vous venir en aide ? ».
  • Faites évoluer la culture d’entreprise en commençant par le haut de la hiérarchie pour faire du bien-être une priorité.
  • Mettez le bien-être à l’ordre du jour de chaque réunion, notamment à travers le partage d’expériences.
  • Adoptez la politique des petits pas car le bien-être se construit à partir de petits gestes.
  • Encouragez chacun à exprimer son opinion, mais avec compassion.

Consultez l’étude « Ce que veulent les salariés, comment s’épanouir au travail » menée par ManpowerGroup en partenariat avec Thrive

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