Le taux chômage vient d’atteindre la barre symbolique des 10%, retrouvant ainsi son niveau de 1999. L’accalmie observée récemment était bel et bien passagère : aujourd’hui, la seule France métropolitaine compte 2,75 millions de chômeurs.
Une fatalité ? Un certain nombre de cas étrangers, récemment mis en lumière par le Journal du Net, nous montrent que non. Les exemples allemand, suédois ou finlandais sont connus ; mais d’autres pays comme le Chili, la République tchèque ou la Belgique ont réussi – par des choix forts – à faire baisser le chômage sur des laps de temps courts.
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Chili : -4,4 points de chômage en moins de 3 ans
La clé du succès chilien ? Une diversification de son économie.
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Allemagne : -2,4 points de chômage en moins de 3 ans
« La déréglementation du marché du travail et la croissance de l’emploi à temps partiel a beaucoup joué. Le recours au temps partiel facilité et la modération des salaires réels en particulier ont favorisé les embauches. »
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Suède : -1,6 point de chômage en 3 ans
« Pour faire face à l’augmentation du chômage en 2008, le pays a dû faire des compromis avec les salariés : formation et aide personnalisée au retour à l’emploi en échange de l’acceptation de la baisse de salaires dans certains secteurs, comme la métallurgie. Si les résultats ont tardé à venir, ils sont bel et bien là aujourd’hui. »
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Belgique : -1,3 point de chômage en 2 ans
« Son taux de croissance, appréciable en comparaison avec ces voisins européens, y est pour quelque chose. En 2010 et 2011, le produit intérieur brut de la Belgique a progressé respectivement de 2,2% et 2%, selon les chiffres de la Banque Nationale Belge. »
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Finlande : -1,2 point de chômage en 2 ans et demi
« Le pays se relève et parvient à réduire son chômage, maintenant son taux à 7,5% depuis le début de l’année 2012, en partie grâce au maintien de son effort en matière de politiques actives pour l’emploi. »
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République tchèque : -1,1 point de chômage en 2 ans
« Depuis le pic atteint en février 2010, le chômage du pays se résorbe, parallèlement à la reprise d’une activité économique basée sur la production industrielle. Au plus fort de la crise, la récente législation de la République tchèque (adoptée en 2007) pour une plus grande flexibilité du marché du travail a permis aux entreprises d’ajuster leurs besoins en fonction de la conjoncture. »
Ces exemples montrent que, en matière de chômage, nous n’avons pas « tout essayé ». A l’intérieur même de nos frontières, la flexibilité du secteur de la construction – où l’emploi se porte bien – pourrait être une source d’inspiration.
>>> Lire l’article du Journal du Net
> Visuels utilisés pour ce billet :
- Image de Une issue du flickrstream de 64iso – sous licence CC
- Graphiques : Journal du Net
