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[Infographie] L’union fait la force de l’innovation et de l’emploi

Les PME innovantes sont-elles l’avenir de l’emploi ? C’est la question qui était posée hier par la Fondation ManpowerGroup lors du grand débat qui clôturait l’étape marseillaise de l’opération « Agissons pour l’Emploi ».

Une question de grande actualité, alors que Marseille et sa région sont – malgré tous leurs atouts – très fragilisés par la crise de l’emploi et qu’un nouvel élan se forme, précisément grâce aux PME innovantes qui y fleurissent. Avant de revenir en détail sur les perspectives tracées par les experts et acteurs – publics comme privés – lors du débat, voici la preuve en image de tout ce que les PME innovantes peuvent apporter au bassin d’emploi, lorsqu’elles sont bien accompagnées et organisées en réseaux.

L’infographie de ce mercredi a été réalisée par l’incubateur marseillais « Belle de Mai » (du nom de la grande « friche » culturelle de la ville) pour son troisième anniversaire, elle montre s’il en était besoin que le volontarisme et les partenariats paient en termes d’innovation et d’emploi. Les partenariats permettent aux start-ups de perdurer, enclenchant ainsi un cercle vertueux.

Incubateur Belle de Mai (Marseille) - Taux de transformation des projets

L’infographie montre aussi que le numérique est un accélérateur de croissance et d’emploi : il favorise les connexions entre le monde de l’entreprise et celui de la recherche, et les projets locaux qu’il véhicule irrigue l’ensemble du territoire national.

Incubateur Belle de Mai (Marseille) - Numérique, partenariats et création d'emplois

> Voir l’infographie d’origine

Ces enseignements corroborent ceux d’une précédente « infographie du mercredi » : l’organisation en « pôles » (ou clusters : grappes d’entreprises) favorise la connexion, donc l’innovation, et le numérique l’accélère. L’organisation en pôles, c’est l’innovation collaborative en marche, un grand atout pour les territoires qui misent dessus. Dans les territoires, comme dans la formation, l’union fait la force.

Avant de revenir plus en détail sur les témoignages du débat d’hier, voici donc une nouvelle publication de l’article en question, avec les infographies édifiantes qui l’accompagnaient.

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Si les relations entre les individus et les organisations sont souvent imperceptibles, nous entrons à l’ère des réseaux et de la coopération. Les pôles de compétitivité et Internet symbolisent autant qu’ils portent une économie de l’innovation collaborative, dont les territoires sont partenaires et acteurs. Infographies.

Transparence vs. opacité : visualiser l’invisible monde des réseaux

Nous entrons dans « l’ère des réseaux ». Cette prophétie, qui emprunte au registre de la science-fiction, est devenue banale. Routes, téléphone, transport aérien, distribution d’électricité, poste : ces réseaux-là ne sont pourtant pas nouveaux, les organisations clandestines (réseaux terroristes, réseaux mafieux) ou occultes non plus. Un réseau, c’est une organisation qui relie des personnes, des institutions, des équipements : quoi de neuf sous le soleil ?

Ce qu’il y a de nouveau, c’est Internet, fondé sur la mise en relation des informations, individus et organisations. Internet, c’est « le réseau des réseaux », une « économie de la relation », une « Troisième révolution industrielle », une société transformée. Cette révolution n’est pas toujours perceptible : le monde des réseaux peut être opaque, les réseaux d’énergie renouvelable peuvent être invisibles. Mais Internet et sa transparence aident à dévoiler les relations entre les individus et les organisations.

Les amitiés Facebook des Français
Les amitiés Facebook des Français

« Faire plus avec moins », un défi commun aux entreprises et aux territoires

Les territoires sont « acteurs de ces mutations »c’est le thème du Congrès de l’Association des maires de France qui se tient actuellement : les réseaux de coopération se multiplient. Communautés de communes, communautés d’agglomération, communautés urbaines, communautés rurales : les efforts sont mutualisés, on travaille en commun. Avec la crise des finances publiques, cette tendance est amenée à se développer.

Parce que les territoires eux aussi doivent « faire plus avec moins », les pôles de compétitivité et clusters marquent une tendance forte des politiques d’attractivité.

Polariser pour mieux connecter, donc innover

Les pôles de compétitivité, c’est l’association d’entreprises, centres de recherche, organismes de formation et collectivités territoriales (région, départements, villes et communes) engagés dans un cluster labellisé par l’Etat. Par cette mise en réseau des acteurs de l’innovation, les pôles visent à renforcer :

  • la croissance et la compétitivité de l’économie française : pour innover, « l’union fait la force » ;
  • l’implantation territoriale d’activités à fort contenu technologique ou de création, principalement dans l’industrie ;
  • l’attractivité de la France, grâce à une visibilité internationale renforcée ;
  • l’emploi.

Parce que le modèle des « pôles » multiplie les connexions, il est efficace. Le « tableau de bord de l’attractivité » est édifiant : ces connexions s’essaiment.

Le numérique, accélérateur de particules

Comme les infrastructures de transport, le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) donne aux territoires de la vitesse, atout majeur aujourd’hui, explique le tableau de bord :

« Ces liaisons doivent embrasser tous les champs de la grande vitesse. […] L’enjeu est de développer le potentiel de compétitivité des entreprises et de l’économie française, en facilitant et en accélérant la circulation des personnes, des informations, des capitaux et des marchandises. »

La France compte actuellement neuf pôles de compétitivité spécialisés dans les technologies numériques, rassemblant près de 2 500 entreprises. Et comme en matière d’emploi, il n’y a pas une, mais des France du numérique.

Des France du numérique : les créneaux des coopérations

D’autres pôles de compétitivité et clusters sont irrigués par les TIC :

Une étude de CapGemini et du MIT révèle que les entreprises les plus avancées en matière digitale seraient plus profitables à hauteur de 26% en moyenne par rapport à leur concurrence. La carte des datacenters, ces nouvelles usines du numérique, indique bien où, en France, se trouvent ces entreprises de pointe.

La proximité, atout essentiel dans le virtuel !

Dans le contexte d’une économie qui se numérise à grande vitesse, la Ministre de l’économie numérique Fleur Pellerin affirme l’importance des territoires :

« Le numérique est une économie dans laquelle la fertilisation croisée, la proximité physique, produit les gains d’efficience les plus substantiels. Il faut pousser la logique de grappe, de cluster. »

l’infographie d’origine

>>> Pour en savoir +

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